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Famille recomposée : lier protection du conjoint et intérêts des enfants

Dernière mise à jour : 30 sept.

Avec la hausse des séparations et des divorces, les familles recomposées sont de plus en plus courantes. Si vous refaites votre vie, votre choix d’union (concubinage, PACS ou mariage) influence directement la protection de votre conjoint et la transmission de votre patrimoine à vos enfants.

Famille recomposée

Le concubinage : une protection limitée ?

En concubinage, votre concubin n’hérite de rien à votre décès. Vos enfants sont seuls héritiers.

Vous pouvez toutefois rédiger un testament pour lui léguer une partie de vos biens dans la limite de la quotité disponible (part que vous pouvez transmettre sans toucher à la part réservée aux enfants), mais attention : il sera imposé à 60 % (comme un non-parent).

Une alternative : l’assurance-vie. En désignant votre concubin bénéficiaire, vous lui transmettez des sommes hors succession, à moindre coût (si les versements sont effectués avant vos 70 ans). Avec une clause démembrée (usufruit pour le concubin, nue-propriété pour les enfants), vous le protégez sans léser vos enfants, qui récupèrent la totalité des sommes à son décès.


Le PACS : une protection adaptée dans une famille recomposée ?

Le PACS offre une meilleure protection que le concubinage, mais attention : sans testament, votre partenaire n’hérite de rien.

Avec un testament, vous pouvez lui transmettre une part de votre patrimoine dans la limite de la quotité disponible. À la différence du concubin, le partenaire de PACS est totalement exonéré de droits de succession. ​Il en va de même s’il est bénéficiaire de votre contrat d’assurance-vie.


Le mariage : une protection optimale pour le conjoint

Le mariage est la forme d’union offrant la plus grande protection au conjoint. Le conjoint marié hérite automatiquement, même sans testament, et recevra au moins ¼ de vos biens en pleine propriété.

Vous voulez aller plus loin ? Pensez à la donation entre époux. Elle offre plus de droits au conjoint en présence d’enfants non communs, notamment l’usufruit des biens. Cette option le protège sans léser vos enfants, qui récupéreront la pleine propriété des biens à son décès.

Le conjoint survivant bénéficie aussi d’une exonération de droits de succession.


Et les enfants de votre conjoint ?

Sauf dispositions spécifiques, les enfants de votre conjoint ne recevront rien de votre succession. Et s’ils héritent par testament, ils seront taxés à 60 %.

Là encore, l’assurance-vie est votre alliée : en désignant vos beaux-enfants bénéficiaires, ils profiteront d’une fiscalité avantageuse, si les versements sont effectués avant vos 70 ans.

Enfin, si vous êtes marié et que vous vous êtes occupé de l’enfant de votre conjoint depuis plus de 5 ans, vous pouvez envisager l’adoption simple : l’enfant sera alors traité comme le vôtre, avec la fiscalité qui s’applique aux enfants biologiques.

 

En résumé, le type d’union (concubinage, PACS ou mariage) influence la protection de votre conjoint et de vos enfants, mais des solutions complémentaires, comme le testament ou l’assurance-vie, peuvent être mises en place.


Article rédigé par © Fidroit.fr 2025 le 01.08.2025. Tous droits réservés.

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